![Les Ysthophraingiens, Dernières Chroniques de la Fin du Monde Les nouvelles de SASSA auteur de polars d'espionnage](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgud_hATikVL93IbMhrDw9vTwD0tkxZ-jGxib8t2BQR-Wi_eDcR12wZP5qeehXGcgjiUGmhFN7QEfAkJW9M95W7ZbEYVHuFxRB9Tl6H_LH6p8W3OHSHMMlA3pH8V9zLDarWFOcjs5A60S8/s200/les+ysthophraingiens+blog+mini.jpg)
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Le
sang du Nil
Le
matin se lève. Bientôt la chaleur va inonder l’Égypte de sa puissance. Dans
quelques semaines, ce sera la crue nourricière qui apportera la vie aux terres
autour du Nil. Horus m’est bien apparu cette nuit. Il a été formel. Pour le
bien de l’Égypte, pour le bien des Hommes et pour la grandeur des Dieux, je
dois quitter ces terres et aller avec tous les miens au nord jusqu’au pays
hittite. Pharaon est perdu, il me l’a dit. Je ne peux rien y changer, sauf sacrifier
ma personne. J’ai osé répondre que j’y étais prêt. Il a tonné que ce serait
inutile, les choses étaient déjà scellées. Horus ne manque pas d’humour en
employant ainsi le titre dont mon maitre m’a honoré. La tâche de ton peuple est
bien plus importante que la survie de Pharaon ou même de l’Égypte, les tiens le
sauront bientôt, a-t-il continué. Qui suis-je pour m’opposer à la puissance de
Horus ? Qui suis-je pour mettre en doute sa parole ? Je vais donc
partir.
Le
Directeur des Choses scellées évite la tache de sang au milieu de la pièce en
se dirigeant vers la sortie de la chambre.
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