![Les Ysthophraingiens, Dernières Chroniques de la Fin du Monde Les nouvelles de SASSA auteur de polars d'espionnage](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5wvUUSjIgBpJwjIiOzrrn802zgkPuuEgKp9OyDXiyBFtDSRIPWSuQCBe87M457jxUOV97Nk2E2c6-YanjvjGD931oJsD35Vv_8z4sn7Am8gfa-W05BGFmUduLTwxhjGtJynpMPhjoxYU/s200/les+ysthophraingiens+blog.jpg)
J - 184
Le pasteur
- La vie n’est rien
sans la mort. Ah la vaste blague ! Il faut être jeune et insouciant pour
oser proférer de telles inepties. La mort est parfois préférable à certaines
vies, mais on ne vit pas mieux en sachant que celle-ci a une fin. Au contraire,
mieux on vit, plus on veut vivre !
L’homme se sert de sa
carte de crédit platinium pour réaliser trois lignes de poudre blanche sur la
table basse devant lui.
- Allez les
filles, vivez ! lance-t-il aux trois écervelées qui partagent son box dans
cette boite de nuit branchée.
Quelques heures plus
tard, un serveur les découvrira dans une voiture garée dans la ruelle sordide derrière
l’établissement, la gorge tranchée.
- Décidément, elles n’écoutent
jamais, murmurera au même moment l’homme à la carte platinium en refermant
doucement la porte de son appartement pour ne pas réveiller sa femme, je leur
ai pourtant dit que la mort est préférable à certaines vies.
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